The Barbarians (1987)

ATTENTION, CE FILM REND CON.

The Barbarians est un film racontant l’histoire de deux frères élevés séparément par le même type (le « bad guy » du film) dans l’unique but de les faire s’affronter dans un combat à mort. Sauf que les deux poulets se reconnaissent, et décident d’allier leur force pour combattre le « bad guy ».

Mettons les choses au clair tout de suite, ce film c’est un peu comme « Conan le Barbare » en double, en plus huilé et en beaucoup, mais alors beaucoup plus con.


Voici à quoi ressemble les deux héros du film. A côté d’eux, un orang-outan c’est Einstein. Ils sont stupides, mais stupides ! Ils aiment parfois pousser des cris d’animaux, à des moments complètement incongrus et essayent à plusieurs reprises de faire de l’humour. Ils aiment d’ailleurs se lancer mutuellement des vannes qui tournent toujours autour de deux thèmes principaux : qui est le plus fort des deux ? et qui est le plus con des deux ?

Séparés à l’enfance, le début du film annonce clairement le combat entre les deux. Du coup, on se met à attendre la rencontre, pour voir ce qu’il va se passer. Le combat dure exactement 1 minutes 40, après ils se reconnaissent. Je dois avouer que pour des idiots, ils sont vachement physionomistes.

Ensuite, c’est la grande quête pour retrouver leurs racines, libérer leur pote et tuer le « bad guy ».

Une connaissance… Ingrat pas vrai ? J’arrive pas à décider si c’est le mec le plus moche ou ses fringues.

En chemin, les deux débiles se retrouveront dans un bar de seconde zone à faire des concours de bras de fer, puis ils iront trouver des armes pour battre un dragon et tomberont même sur un loup-garou ! Tenez, vous voulez voir le dragon ? Bim !

Non, ceci n’est pas une blague. C’est un dragon !

Cette aventure est l’occasion pour eux de montrer leur force. Il y a notamment une scène où ils se retrouvent la corde au cou. L’un d’eux décide simplement d’exploser la corde avec la force de son cou, quant à l’autre il arrache carrément la branche de l’arbre sur laquelle il est pendu.

Les personnages secondaires sont aussi de qualité. Je retiens la performance de ce brave type :

Son rôle se limite à faire des grimaces et à pousser des petits cris irritants.

Ce qui est fou dans ce film c’est qu’il ne se passe rien, et que les scènes clés durent seulement quelques minutes. Le duel final passe difficilement la barre des trois minutes, et encore il y a des longueurs ! Arriver à se faire chier dans une scène de aussi courte, c’est ça la force de ce film. En parlant de la fin, la mise à mort du « bad guy » vaut le détour !

A côté de ça, on retrouve un tas de scènes inutiles beaucoup plus longues, mais tout aussi cultes ! D’ailleurs, on voit régulièrement des « moments de tendresse » du film avec l’amie des deux tocards, retenue prisonnière par le « bad guy ». Pour essayer d’apporter de la profondeur, les scénaristes ont tenté de faire croire au spectateur que le « bad guy » est amoureux de la détenue. Et comme il n’a pas compris comment marchait les femmes, il pense qu’en la faisant souffrir un maximum, il pourra se faire aimer d’elle.

C’est lui le « bad guy »… Son look me dépasse et sa coiffure atteint des sphères encore inexplorées de mon esprit.

En bonus je vous donne une scène qui résume bien le film : des débiles, des cris d’animaux et des effets spéciaux à tomber.

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